septembre 13, 2015

MARRAKECH

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On ne peut venir au Maroc sans passer par Marrakech… Ce n’est d’ailleurs pas un hasard
si la ville a donné son nom au Maroc. Si elle n’en est aujourd’hui plus la capitale, si son
prestige a connu bien des hauts et des bas depuis un millénaire, au gré des dynasties
régnantes, la "Perle du Sud" a gardé tous ses attraits.
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700 000 personnes vivent à Marrakech, dont 250 000 en médina. Entourée de remparts
en pisé, construits par l’Almoravide Ali Ben Youssef en 1132, cette muraille mesure
cinq mètres de haut et deux mètres d’épaisseur. Elle s’étend sur une longueur d’environ
12 kilomètres. Ces murs gigantesques n’empêchèrent pas les Almohades de s’emparer
de la ville en 1147. Après avoir exterminé les derniers Almoravides et rasé la quasi-
totalité des monuments, ces partisans d’un islam pur et dur édifièrent, à leur tour, palais
et édifices religieux. 
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La célèbre mosquée de la Koutoubia, symbole de Marrakech, fut construite à cette époque sur les ruines du palais almoravide. Le système d’irrigation de la ville fut perfectionné pour alimenter la palmeraie et les grands jardins.

En 1269, le clan des nomades mérinides s’empare de Marrakech aux dépends des
derniers Almohades. L’avènement de la dynastie mérinide sonne le déclin de Marrakech
qui perd son statut de capitale au profit de sa rivale, Fès. La ville tombe alors dans une

certaine léthargie.
Au début du XVIe siècle, une nouvelle dynastie s’impose au Maroc. Le sultan Saadien,
Mohammed El Mahdi, réinstalle la capitale du royaume à Marrakech. La ville renaît et
atteint rapidement son apogée. La fabuleuse richesse amassée par les sultans permet
d’embellir Marrakech. Des monuments en ruine sont restaurés et de somptueux palais
sont édifiés.
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De nouveau, Marrakech va perdre son statut de capitale. Au début du XXe siècle, la
ville connaît quelques années de guerres civiles. En 1912, l’instauration du protectorat
français au Maroc met fin à cette anarchie. C’est à cette même époque que va naître la
ville nouvelle. Elle se compose essentiellement du quartier du Guéliz. Cette ville nouvelle
va s’attirer les faveurs de la bourgeoisie marocaine qui vont la préférer à la médina.
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A Voir 

Les Souks 

Situés derrière la place Jemaâ El Fna, les souks de Marrakech forment un grand
labyrinthe, fait de portes séculaires, de ruelles fourmillantes et de places chargées
d’histoire. L’aventure – c’en est bien une ! – commence Bab Semmarine… Passée cette
porte, on pénètre dans un univers clos, ombragé et mystérieux avec ses règles et ses
codes. Des dizaines de ruelles communiquant par de grandes portes forment un circuit
qui se perd dans les profondeurs de la vieille ville. Les boutiques, minuscules pour
la plupart, se ressemblent sans jamais être identiques, et proposent toutes sortes de
produits artisanaux fabriqués par les mâalems, leurs ouvriers et leurs apprentis.
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La zone commerciale de la médina s’ordonne suivant une hiérarchie qui organise
l’emplacement des corporations en allant de la mosquée Ben Youssef vers les remparts.
Cet ordre obéit à plusieurs critères : un critère économique, qui tient compte de la
valeur des produits, et un critère de commodité, lié à la gêne causée au voisinage.
Les ateliers et boutiques de luxe sont établis près de la mosquée. On trouve ensuite
les étoffes, les orfèvres, puis les tapissiers, les babouchiers et les tisseurs de laine. A
la périphérie sont installés les menuisiers et les serruriers, et enfin, bannis du cœur commercial, les métiers polluants, bruyants ou malodorants.
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2600 artisans travaillent dans la médina qui compte une vingtaine de souks et autant
de corporations, dirigées traditionnellement par un "amine" – "homme de confiance"
–, désigné par l’ensemble du corps de métier pour résoudre les conflits. Pour devenir
amine, il faut impérativement être "mâalem" – à traduire par "maître" ou "patron" –,
un titre accordé après avoir fait ses preuves dans la profession. L’amine délivre les
autorisations aux artisans qui désirent s’installer à leur propre compte. Jusque dans
les années soixante, le jeune apprenti passait devant une commission qui le jugeait
sur pièce et l’aidait à s’installer. Aujourd’hui, l’accord de l’amine suffit. Si les règles
ont évolué avec le temps, les souks se plient toujours à des règles et à une hiérarchie,
souvent plus respectées que toutes les lois écrites. C’est d’ailleurs pour ces raisons que
le souk de Marrakech a pu garder un mode de fonctionnement non pas identique mais
proche de celui des siècles passés.
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La Place Jemaâ el Fna 

C’est sans conteste le cœur de Marrakech. Conteurs, montreurs de serpent, diseuses de
bonne aventure, musiciens, vendeurs d’oranges et marchands ambulants investissent
la place pour le plus grand plaisir des autochtones et des touristes. Depuis mai 2001,
la place Jemaâ el Fna a été déclarée par l’Unesco "chef d’œuvre du patrimoine oral de
l’humanité".
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La Koutoubia 

77 mètres de haut, près de 13 mètres de large… La Koutoubia, située à l’ouest de la place
Jemaâ el Fna, est sans conteste l’emblème de la ville. Son nom provient des "Kutubiyin",
libraires qui au Moyen-Âge venaient installer leurs échoppes sur le parvis de l’édifice.
Selon d’autres sources, son nom proviendrait du fait qu’elle abritait elle-même une
immense bibliothèque, dans les 6 étages de son minaret. Elle fut construite sur les ruines
de l’ancien palais almoravide. Elle fut achevée sous le règne de Yacoub El Mansour au
XIIe siècle.
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La Medersa Ben Youssef 

Edifiée en 1570 par les Saâdiens, cette ancienne école coranique – la plus vaste du
Maghreb – abritait jusqu’à 900 élèves. C’est aujourd’hui encore un bijou d’architecture
traditionnelle. Au premier étage sont réparties les 132 chambres d’étudiants dont 100
sont minuscules comme des cellules.
En bas sont réparties les salles d’études. La salle de prière est éclairée grâce à de petites
fenêtre ornées de plâtre. Au centre de cette école se trouve un bassin de marbre blanc de
Carrare. La médersa a été reconstruite par les Saâdiens au 16e siècle grâce à l’échange
d’1 kg de sucre contre 1kg de marbre.
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Les Tombeaux Saâdiens 

Ce jardin-cimetière abrite les tombes de marbre des rois saâdiens et de leurs familles,
enterrés ici à partir du XVIe siècle. Il témoigne de la puissance et du raffinement de
la dynastie. Ces tombeaux sont un des seuls vestiges restant de la dynastie saâdienne
qui régna entre 1524 à 1659. Au début du 18e siècle, le sultan Moulay Ismaïl avait en
effet décidé de faire disparaître toutes traces de la magnificence de cette dynastie en
demandant la destruction de tous les vestiges restant. Il n’osa toutefois pas commettre le
sacrilège de détruire leurs sépultures et ordonna que l’on mure l’entrée de la nécropole.
Le secret demeura bien gardé jusqu’en 1917, date de la redécouverte de l’emplacement
des tombeaux saâdiens.
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Le Jardin Majorelle 

Ces jardins qui abondent d’essences rares ont été créés dans les années 20 par le peintre
Jacques Majorelle. Ce dernier pouvait ainsi travailler en toute quiétude dans son atelier,
devenu depuis musée d’art islamique. Laissés à l’abandon après sa mort, les jardins
furent rachetés dans les années 60 par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé qui en ont
fait don à la municipalité. Célèbre pour son bleu si particulier, le bleu Majorelle, la villa
est entourée par un jardin où vivent de nombreuses variétés d’arbres et de plantes. Les
palmiers, bougainvilliers et cactus se mêlent aux bananiers, lauriers…
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La Ménara 

Ce vaste jardin, planté d’oliviers centenaires irrigués par un vaste bassin de 200 m
de long sur 150 m de large, creusé au XIIe siècle à l’époque Almohade. A l’une de ses
extrémités trône un harmonieux pavillon saâdien qui fut construit en 1870. On raconte
qu’il fut le lieu des rendez-vous galants des sultans.


A l’extérieur de Marrakech 

La Vallée de l’Ourika et ses environs 

Cette vallée, située à une trentaine de kilomètres de Marrakech, est ponctuée d’une
kyrielle de douars accrochés à flanc de collines. L’eau est omni présente, serpentant
entre les prairies, irriguant les champs et les vergers. A l’ombre des noyers, vous
pourrez déguster un excellent tagine au son du tambourin. Sept kilomètres plus loin,
le village de Setti Fatma est le point de départ d’innombrables sentiers de randonnée.
Il faut escalader un chemin raide et glissant pour atteindre le site fameux des "Sept
cascades" et son inoubliable point de vue.

Le Lac de Lalla Takerkoust 

A 40 kilomètres de Marrakech, ce lac artificiel, qui s’étend sur 7 km, est l’endroit idéal
pour nager, faire du pédalo, de la barque ou encore découvrir les environs en quad. Le
site préservé de toute construction – pour le moment – vous assure un dépaysement
total à moins d’une heure de Marrakech.

L’Oukaimeden 

Station de ski l’hiver et départ de randonnées pédestres l’été, l’Oukaimeden culmine à
3200 mètres d’altitude et se situe à une heure de Marrakech. Le domaine skiable de 300
ha est le mieux équipé du Maroc en télésièges et téléskis. Les pistes tout niveau (noires,
rouges, bleues et vertes) sont accessibles aux professionnels et aux amateurs. La station
a le vent en poupe auprès des Marrakchis qui apprécient le climat et les activités qui y
sont proposées telles que l’escalade, le parapente ou le deltaplane.

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