Auteur: DASSARI Mohamed
Depuis le vendredi soir 04/09/2015 le rideau est tombé sur les opérations et les résultats d'une partie du feuilleton des élections générales périodiques au Maroc, plus particulièrement les communales et régionales, faisant à la fois des heureux et des malheureux, des vainqueurs et des vaincus parmi les membres des Partis politiques sélectionnés par le Ministère de l'Intérieur au nombre de 33 Partis.
Bien entendu beaucoup d'espoirs ont été fondés sur la réussite de cette consultation par ceux qui gouvernent et gèrent les affaires de nos concitoyens qui ne cessent d'user de leur patience dans l'attente que le pays tout entier s'assainisse dans tous les domaines pour de bon, en mettant fin aux discours mensongers et trompeurs auxquels même le plus ignorant de nos concitoyens n'y croit plus. Sachant qu'à l'heure de la tenue de ces élections, les organisations nationales et internationales publient des chiffres ahurissants sur le nombre d'habitants au Maroc moderne encore analphabètes et pourrait se chiffrer à plus d'un tiers des 34 millions (seulement) enregistrés par le dernier recensement du "Haut Commissariat au Plan" de Monsieur LAHLIMI.
Alors on pourrait bien se poser la question de savoir comment peut-on faire voter de tels êtres humains en les encourageant à glisser un bulletin dans l'Urne sans qu'ils sachent qu'ils sont bien conscients de leur geste même en étant illettrés? Ne serait-il pas plus honnêtes et sincères de la part de la partie organisatrice de ces élections, qu'il n'est que temps que soit incluses dans ses textes de Loi électorales des précisions spécifiant d'écarter tous les citoyens Marocains ne sachant encore au 21ème siècle, ni lire ni écrire?
Ne serait-il pas malhonnête de chercher à grossir de cette manière les chiffres du nombre de votants pour faire croire à un suffrage record auprès des Instances Internationales, en leur faisant croire notamment que le Maroc construit autant d'écoles que de mosquées luxueusement ornées. C'est triste sujet que nous aurons tout le temps de continuer à traiter à l'encontre de ceux qui traitent les affaires de notre Maroc moderne.
Mais d'ores et déjà, il semble que le CNDH de Monsieur ELYAZAMI et ceux de sa suite qui exercent la même mission, se sont réjouis du climat serein et des conditions parfaites ayant caractérisé cette journée historique du 4 Septembre 2015, que le Monarque Marocain Mohamed-6 avait souhaité au préalable qu'elle soit qualifiée d'une seconde révolution après celle du 20 Août 1953.
Il est aussi plus digne que d'autres observateurs dont 4000 étrangers publient les détails réels sur leur témoignage et bien consciencieusement pour confirmer ou infirmer les chiffre des suffrages: 8 millions de participants en 2015 pour les municipales (53,67%). Et 7 millions de participants en 2009 (52,36%).
Néanmoins comme beaucoup reste à élucider, il est impérativement du droit de chaque citoyen de ce pays qui contribue obligatoirement au renflouement de la Trésorerie publique, que Monsieur le Ministre des finances et Monsieur le Président de la Cour nationale des comptes, publient les chiffres exacts des moyens financiers accordés aux Partis politiques pour les frais de leurs campagnes, sachant que ce sont eux qui ont voulu se lancer dans cette compétition pour avoir un autre poste ou ils pourront (probablement) grossir leurs avoirs encore un peu plus.
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