janvier 30, 2016

Les Amazighs interpellent une dernière fois l’Elysée à propos de la guerre chimique contre le Rif


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Le mercredi 27 janvier 2016 à Paris, le président et le président d’honneur de l’Assemblée Mondiale Amazighe, messieurs Rachid Raha et Dr. Mimoun Charqi ont déposé une lettre au Palais de l’Elysée en interpellant de nouveau le président français François Hollande à propos du sujet de la guerre chimique contre le grand Rif, dont voici le contenu intégral de la lettre :

A l’aimable attention de

Monsieur François Hollande,

Président de la république française

Objet : réparation comme suite aux effets de la guerre chimique contre le grand Rif

N/ références : lettre du 12/03/2015

Vos références : PDR/SCP/BEAR/D026495

Monsieur le Président,

Par lettre citée en référence, nous vous avions saisi au sujet de l’objet visé en marge. En date du 7 avril 2015, vous avez bien voulu nous répondre par le biais de votre cabinet en nous précisant que vous aviez pris connaissance avec la meilleure attention de notre courrier quant à la réparation des préjudices consécutifs à l’emploi des armes chimiques de destruction massive contre les populations civiles du Rif, lors de la guerre du même nom entre 1921 et 1926, et qu’il avait été transmis au secrétaire d’Etat chargé des anciens combattants et de la mémoire, auprès du ministre de la défense, qui nous tiendrait informés de la suite qui pourra lui être réservée.

Or, depuis et à ce jour, il n’y a eu aucune suite à cette affaire.

Monsieur Le Président,

L’utilisation des armes chimiques de destruction massive contre les populations civiles du grand Rif s’est faite en violation de toutes les règles coutumières et conventions internationales. Les responsabilités de l’Etat français et de la société française SCHNEIDER (Aujourd’hui SCHNEIDER ELECTRIC) sont engagées. Au nom de la continuité de l’Etat, la République française se doit de réparer les dommages et souffrances que vivent encore aujourd’hui les descendants des victimes d’hier, en raison des effets mutagènes et cancérigènes de l’ypérite, du phosgène et de la chloropicrine, employées illégalement.

Monsieur Le Président,

A défaut d’une volonté et d’un engagement de l’Etat français pour le règlement de cette douloureuse affaire, nous vous informons qu’il sera fait recours aux instances judiciaires compétentes.

Veuillez agréer, Monsieur Le Président, l’expression de nos salutations distinguées.

Rachid Raha,

Président de l’AMA





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