février 26, 2016

Psalmodier et guerroyer pour du sexe !


(MustapHasnaoui)
Questionné, le jeune kamikaze d'El Jadida répond, on m'a promis le paradis et les Houris (vierges u paradis) !
Il faudrait comprendre que l'islam wahhabite est basé sur le système punition-récompense comme pour toutes les religions monothéistes. Mais ce qui le caractérise le plus, c'est qu'il se base sur la femme et le sexe comme principale récompense dont rêvent les fidèles, du pratiquant lambda, au plus érudit des oulémas en passant par le djihadiste munis de sa ceinture explosive.
On alimente ainsi une frustration perpétuelle par des interdits interminables. Ne pas regarder la femme qui n'est pas la sienne. Se laisser pousser une barbe buissonnante pour enlaidir le visage des hommes, et cacher sous des tissus celui des femmes. Ne pas côtoyer les femmes dans les bus, les cafés, les écoles, au travail, en voiture..etc. la mixité étant un vilain pêcher. Ne pas s'asseoir seul avec sa propre fille, Ne pas avoir de rapports sexuels jusqu'au mariage, et s'il est impossible de se marier, il faudrait jeûner !. Il ne faut pas se masturber. Pas de godets, pas de poupées gonflables, pas d'homosexualité. Et pour certains salafistes, il faudrait faire l'amour dans le noir pour ne pas voir le sexe de son(sa) conjoint(e). Il ne faut pas parler d'amour, ni chanter l'amour. Il ne faut pas dire "je t'aime" tout court, mais il faudrait dire " je t'aime en Allah".'(أحبك في الله)
Ainsi les feux de la frustration et du manque sont entretenus à vie dans le but de monnayer le sexe et la femme, et en faire une devise d'échange très recherchée qui motivera et poussera le fidèle à se soumettre aux directives et aux commandements les plus inhumains.
Pour le salafisme littéraliste qui s'inspire des versets et hadith hors contexte, les propositions sont alléchantes: quatre épouses ici-bas, l'âge importe peu, à partir de 6 ans si le cœur vous en dit. Aussi, les femmes des mécréants sont permises, mais pour les avoir, il faudrait leur faire la guerre, le djihadiste a le droit de tuer le père ou le mari et prendre les filles et les femmes comme butin de guerre. Ce sont les Sibaya ou les Malakates. Le nombre n'est pas limité. Les versets et les hadiths non contextualisés sont là pour inciter les djihadistes à se servir à volonté, à échanger ces femmes contre des marchandises, les vendre même. Aucune crise de conscience n'est permise, puisque les textes le disent, El Boukhari a tout archivé !
Et pour l'au-delà, c'est le rêve de tous les barbus-wahhabites, leur nirvana : Il suffirait de pratiquer les cinq piliers de l'islam en plus du djihad pour gagner un kit de 72 vierges qui sont faites sur mesure pour compenser le manque et satisfaire la frustration de tout une vie. C'est la récompense de tout fondamentaliste qui se respecte, avec des accessoires comme le vin, le vivre et le couvert dans un paradis ombragé. Et toutes les partouzes se feront sous le regard de l'ancienne épouse pendant la vie. Avec une libido (tenez-vous bien) de 4000 hommes selon les hadiths mis en avant par Ibn Taymia et Mohamed Ben Abdellwahhab.
Alors comment voulez-vous que les imams de mosquées puissent permettre aux musulmans de célébrer les droits, les libertés et l'amour?
Pour eux, permettre cela, c'est pervertir la monnaie d'échange. C'est foirer toute la ruse. C'est rassasier trop tôt les futurs djihadistes qui ne voudront plus tuer personne, car tellement satisfaits sexuellement et affectivement. C'est comme être trop payé à l'avance pour un travail qu'on ne voudrait plus faire.
Il faut maintenir la flamme de la frustration et le feu du désir ! Et en même temps promettre une profusion inimaginable de plaisirs charnels à faire dégoûter le plus hédonistes des épicuriens. Car, comme avait dit un esprit éclairé, quand on a faim, on ne demande pas 72 steaks !. Il faudrait être affamé du ventre et de l'esprit pour demander cela. Et ces cheikh de la terreur sont là pour façonner les cervelle de ceux qui pensent ainsi. Et quand un djihadiste vous parle ou vous approche, sachez qu'il pense ainsi, et qu'il ne sert son dieu que pour satisfaire son entrejambe, ici comme au trépas !.

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