février 14, 2016

Qui est Audrey Azoulay, nouveau ministre de la Culture ?

Trois choses à savoir sur le ministre de la Culture nommé le 11 février. 

1. Fille du conseiller de Mohammed VI
Enfant, le nouveau ministre de la Culture passait ses vacances au Maroc où son père André Azoulay, ancien correspondant d’Europe 1, est conseiller personnel du roi. Ce dernier a été officiellement chargé, en 1991, des affaires économiques et de la communication de Hassan II puis de Mohammed VI, ayant par exemple œuvré au rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël en 1994. Il est un des fondateurs du Projet Aladin, lancé par la Fondation pour la mémoire de la Shoah d’Éric de Rothschild pour promouvoir le « devoir de mémoire » dans les Pays musulmans. En France, André Azoulay participe aux dîners du club Le Siècle depuis 1989 et s’est vu remettre la Légion d’honneur par Michel Rocard.


2. Son dada : le financement public du cinéma
Sortie de l’Ena en 2000 (promotion Averroès, la même que Fleur Pellerin, qu’elle remplace), Audrey Azoulay a été chef du bureau du secteur audiovisuel public chargée de la stratégie et du financement au Service juridique et technique de l’information et de la communication du ministère de la Culture, avant de rejoindre en 2006 le Centre national du cinéma (CNC) comme directrice adjointe de l’audiovisuel, puis dès l’année suivante, directrice financière et juridique et à partir de 2011, directrice générale déléguée, c’est-à-dire n°2 du CNC.

3. Le CRIF à la culture ?
Depuis septembre 2014, Audrey Azoulay occupait le poste de conseillère à la Culture à l’Élysée au sein du cabinet de François Hollande. On l’a par exemple aperçue avec le président de la République au Théâtre de l’Atelier en octobre 2014 pour assister à Hôtel Europe, la pièce de Bernard-Henri Lévy. Elle passe pour celle qui, le 23 février 2015, quelques heures avant le dîner annuel du CRIF, à ordonné au patron de France Télévisions d’alors, Rémy Pfimlin, d’acquérir les droits de diffusion du navet d’Alexandre Arcady, 24 jours, pour les chaînes de service public.

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