mai 03, 2016

Lancement officiel à Rabat de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption

benkirane
Le lancement officiel de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption a été donné, mardi à Rabat, par la signature du cadre contractuel de dix Programmes qui comprennent 239 projets entre les secteurs et les instances concernés.

Dans ce cadre, il a été procédé lors d’une cérémonie présidée par le Chef du gouvernement AbdelilahBenkirane et le ministre chargé de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Mohamed Moubdi, à la signature de dix conventions dont une relative au programme d’amélioration des services aux citoyens coordonné par le ministre de l’intérieur. Il s’agit également du programme de l’Administration électronique dont la coordination est assurée par le ministre de l’industrie, du commerce , de l’investissement et de l’économie numérique, des programmes d’éthique et déontologie, de transparence et d’accès à l’information que coordonne le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, ainsi que du programme de commande publique et de contrôle et reddition des comptes dont la coordination est confiée au ministre de l’économie et des finances.

Les conventions portent également sur le programme Renforcement des poursuites et de la répression cordonné par le ministre de la Justice et des Libertés, le programme Intégrité du monde des affaires, coordonné par la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le programme Communication et sensibilisation dont la coordination est assurée par le Ministre de la communication, porte-parole du gouvernement et le programme Education et Formation coordonné par le Ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle.

Ces conventions ont été signées, chacun dans son domaine de compétence, par les ministres de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, de la Justice et des Libertés, de l’Equipement, du transport et de la logistique , de la Santé , de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et l’économie numérique, de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement , les ministres chargé des Relations avec le parlement et la société civile , de l’Education nationale et de la formation professionnelle et celui des Affaires générales et de la Gouvernance.

Ont pris part également à la signature de ces conventions, le président de l’Instance centrale de la prévention contre la corruption, le président de la Commission d’éthique et de gouvernance au sein de la CGEM et le Haut commissaire aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la désertification .

Les projets de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption ont été définis selon une approche d’analyse par les risques en donnant la priorité aux domaines les plus exposés à la corruption (Santé, sureté, justice et administration territoriale) et en mettant l’accent sur les mesures pratiques ayant un impact direct sur la corruption.

Les coordinateurs de ces programmes sont chargés de veiller à la coordination et à la conformité entre les orientations stratégiques et le programme concerné, de veiller à la mise en place du plan d’action et d’assurer le suivi de son exécution et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des projets du programme et de présenter à la commission nationale de lutte anti-corruption des rapports périodiques sur le suivi de la mise en œuvre de ces projets.

La mise en œuvre de la Stratégie nationale s’étalera sur dix ans en trois étapes (2016-2017) , (2017-2020), et (2020-2025). Il sera procédé également à l’évaluation des résultats au regard des objectifs établis pour chaque étape sur la base des indicateurs fixés par cette stratégie.

La Stratégie nationale de lutte contre la corruption vise, à travers la mise en œuvre des projets et mesurés programmés, à améliorer, à l’horizon 2025, le classement du Maroc qui ambitionne d’obtenir une note de 60 sur 100 pour l’indice de perception de la corruption et gagner 20 rangs dans le classement Doing Business de la Banque mondiale qui mesure la réglementation des affaires et son application effective, et remonter enfin de 25 places dans l’indice de compétitivité publié annuellement par le Forum économique mondial.

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