mai 24, 2016

Mustapha Ramid souhaite ouvrir le dialogue avec Human Rights Watch


RAMID
DROITS HUMAINS
 - Présent ce mardi 24 avril à la Chambre des représentants pour répondre aux questions orales des députés, Mustapha Ramid a annoncé qu'après avoir amorcé le dialogue avec Amnesty, le ministère de la Justice souhaite établir une meilleure communication avec Human Rights Watch (HRW).

Bête noire du gouvernement marocain, qu'elle ne ménage pas, Human Rights Watch émet souvent des rapports sans concession sur la situation des droits humains au Maroc. L'ONG n'hésite par ailleurs pas à prendre position lorsque des cas d'emprisonnement, d'expulsion ou d'interdiction d'activités associatives sont enregistrés.

De son côté, le gouvernement accuse souvent l'organisation de partialité, et considère que les rapports de HRW sur le Maroc manquent de neutralité et d’objectivité.

Après Amnesty, Human Rights Watch

Après s'être longtemps contenté de critiquer les rapports de HRW, le Maroc souhaite-t-il, désormais, prêter une oreille plus attentive au travail de l'ONG au Maroc, et défendre son bilan plus apaisée auprès de HRW? D'autant que le dernier rapport du département d'Etat américain sur le Maroc prend note de certains constats de Human Rights Watch sur la situation des droits humains au royaume.

En mars dernier, le secrétaire général d'Amnesty Salil Shetty s'était rendu au Maroc pour rencontrer plusieurs responsables et ministres, dont le Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et le ministre de la Justice Mustapha Ramid. Au cours de la rencontre, le Chef du gouvernement et son ministre de la Justice "ont défendu les avancées accomplies par le Maroc en matière de droits de l'Homme", selon un communiqué de la primature, et ont exprimé "l'aspiration du Maroc à une communication productive avec Amnesty International, encadrée par les principes d'équité, d'objectivité et de neutralité, en prenant en considération l'importance de respecter l'indépendance des ONG et de souligner leur rôle dans le renforcement du respect des droits de l'Homme
huffpostmaghreb".


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