février 01, 2021

l'affaire Maâti Monjib UNE MAIN INVISIBLE ÉTRANGÈRE

A quelles parties occultes étrangères profite donc cette politisation du procès de l’historien Monjib? La réaction du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire est-elle justifiée par la pression d’ONG visant à influencer le cours de son procès?

Pourquoi cherche-t-on à politiser l’affaire Maâti Monjib? A quelles parties occultes étrangères profite donc cette machination? La réaction du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a-t-elle été justifiée par la pression d’organisations non gouvernementales étrangères visant à influencer le cours de son procès? Tout tend à le faire croire. Quatre jours après la condamnation de l’historien et défenseur des droits de l’homme, Maâti Monjib par le tribunal de première instance de Rabat, à 12 mois de prison ferme et 10.000 dirhams d’amende, pour atteinte à la sûreté de l’État, blanchiment de capitaux et escroquerie, son affaire est évoquée le 1er février 2021 par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire.

La plus haute juridiction du pays a exprimé son rejet total de toutes les allégations et contrevérités relayées au sujet du jugement rendu par le tribunal qui «visent, de façon malhonnête, à politiser une affaire liée au droit commun et porter atteinte au respect dû à la justice». Le Conseil a fait part également de sa détermination à prendre toutes les mesures juridiques pour garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire et son impartialité, qui reste, avant tout, un rempart et un droit pour le justiciable et la garantie fondamentale d’un procès équitable mais aussi à préserver la dignité et le respect des juges.

Haute instance
Cette affirmation suffit, à elle seule, pour se convaincre que pour l’heure encore, cette affaire, qui relève du droit commun, est instrumentalisée par des pays étrangers qui financent et ont un droit de regard sur certaines ONG internationales. Sinon, comment expliquer que l’ONG néerlandaise Free Press Unlimited, qui remue ciel et terre pour le blanchir, soit à la fois partie et juge? Vouloir le défendre à tout prix discrédite cette ONG qui avoue l’avoir financé sans que Monjib le déclare. En décembre 1999, Maâti Monjib avait créé le centre Ibn Roch sous forme de SARL et non d’ONG pour échapper au contrôle de l’Etat relativement aux financements étrangers reçus.

Détenant 98% des actions, Monjib a cédé à sa soeur le poste d’administrateur, elle qui n’a que 1% seulement des actions. Il recevait et gérait seul les fonds qui lui parviennent au nom de son centre. De l’argent viré principalement, comme par hasard de l’ONG néerlandaise Free Press Unlimited mais aussi du National Endowment for Demorcray (organisme américain). D’autres financements étrangers ont été reçus par Maâti Monjib et ont été de l’ordre de 1.4 million de dirhams.

Aujourd’hui, la haute instance du pouvoir judiciaire défend l’impartialité de la justice. Et c’est son droit. C’est l’indépendance de ce pouvoir qui est en jeu. Sauf qu’on ne révèle pas qui est derrière ces ONG comme Transparency International, qui tente de semer le doute sur cette partialité justement.



Aucun commentaire: